Compte rendu des réunions du 15/06/2021 et du 17/06/2021

Ordre du jour

Réunion d’informations et d’échanges portant sur la gestion future du Blavet.

Animée par le collectif Blavet 2050 et à destination des listes candidates à la région Bretagne.

 Présents

Etaient présents les membres du Collectif :

  • François LE SAGER, AAPPMA PAYS LORIENT
  • Eric SEGUET, AAPPMA PONTIVY
  • Flavien TERMET, ETUDIANT
  • Edouard CASTAIGNET, AU BORD DE L’EAU
  • Jean-Claude LE CLAINCHE, Ancien salarié de la fédération de pêche 56

 

Etaient présents les représentants des listes et par ordre de réponse :

– Anne Guidevay-Marchand, Liste « Bretagne d’avenir », tête de liste Claire Desmares-Poirrier

– Daniel Cueff et Brigitte Vadier-Metra, Liste « Bretagne ma Vie », tête de liste Daniel Cueff

– Véronique Meheust, Liste « Hissons Haut la Bretagne », tête de liste Isabelle le Callenec

– Anne Gallo, « La Bretagne avec Loïg », tête de liste « Loîg CHesnais-Girard

– Armelle Nicolas, « Nous la Bretagne », tête de liste Thierry Burlot

Minutes des échanges

Présentation du Collectif (40 minutes)

 

François Le Sager.

Genèse du collectif / ce qui fait la prise de conscience du collectif. On est des citoyens qui ont une bonne évaluation des milieux aquatiques ; On voit que le mur approche. L’économie de la navigation implique des charges énormes et cela pourrait être remplacé avec un Blavet Libéré. Il y aussi une approche d’associations de défense de l’environnement qui vont rejoindre le collectif en tant que personnes morales à partir de septembre.

On a connu le Blavet il y a très longtemps maintenant pour une économie de transport. Depuis un petit moment l’état l’a rétrocédé à la région. Plus de transport mais aujourd’hui une gestion autour d’un plan validant de navigation fluviale de loisir pour des péniches et pénichettes à moteur. Ce Blavet, dont l’eau à un intérêt évident, on l’a vu se dégrader et connaitre le réchauffement climatique, un blavet très coloré, qui transporte beaucoup de matière en suspension, notamment via son amont et certains de ses affluents et particulièrement de l’Evel favorisant le développement des plantes aquatiques envahissantes.

Depuis que l’état l’a laissé à la région, la région a mené une politique pour ses voies navigables mais celle-ci n’a fait aucune distinction entre les différents bassins versants, notamment concernant les cours d’eaux ou sont présents des poissons migrateurs tous classés en liste rouge par l’UICN.

A côté de cela cette navigation ne fonctionne pas, les statistiques actuelles, sur le Blavet, avec 50 bateaux en moyenne qui passent par le Blavet par an montrent les limites d’une telle politique. Ce Blavet est une charge très importante pour la région avec un loisir réservé à certains, alors qu’il faudrait viser une destination économique et écologique d’intérêt global. Pour cela le modèle de développement de la Dordogne (canoé-Kayak) est un modèle à regarder de près.

Avec ce collectif Blavet 2050, on veut donner du temps au temps mais dans le cadre de l’arrêté préfectoral en cours sur la prorogation de la décision d’accorder un droit à réalisation à de nouvelles centrales hydroélectriques, dont celle de ManeErVern, la première décision à prendre est de prendre un moratoire.

 

Eric Seguet

Est arrivé à Pontivy, il y a un peu plus de 20 ans. Quand je suis arrivé, le Blavet canalisé était tout à fait normal et faisait partie du paysage. A découvert le Blavet. En 2013, Campagne électorale, et j’étais tête de liste à Pontivy, j’ai rencontré les pêcheurs qui m’expliquent la problématique qu’ils appellent eux le débarrage sur la qualité de l’eau et sur la continuité écologique, que les sédiments puissent descendre librement et que les poissons puissent circuler librement. Je me suis persuadé qu’il y avait effectivement énormément à gagner à mettre le Blavet en eau libre, en termes de qualité de l’eau, de quantité d’eau, de biodiversité, de continuité écologique et aussi de modèle de développement économique touristique.

Un autre fait intéressant est ce qui s’est passé avec le bief d’Auquinian. La vanne est cassée depuis 8 ans et, de fait, le Blavet s’écoule librement, et ce bief constitue par conséquent une expérimentation de ce que pourrait être un « débarrage » partiel du fleuve. On y voit que la qualité de l’eau y est bien meilleure, les fonds sont clairs alors qu’ailleurs ils sont envasés, les ouvrages d’art et chemin de halage ne sont pas affectés par cette situation. Les cyclotouristes apprécient tout à fait ce paysage un peu différent.

Jean-Claude Le Clainche 

On se rend compte avec le recul que l’utilisation du Blavet par l’homme s’est faite quasiment à chaque fois à contretemps. La construction des moulins au XIX a été rapidement supplanté par l’essor machine à vapeur puis le transport fluvial voulu par Napoléon n’a jamais fonctionné, supplanté par le ferroviaire. Aujourd’hui on se rend compte que l’énergie hydro-électrique n’est pas efficace sur le Blavet dont les débits ne sont pas suffisants une grande partie de l’année. L’hydro électricité produite par les microcentrales prévues est insignifiante au regard du mix énergétique.

Un autre point sensible est la dérogation de classement du Blavet en masse d’eau fortement modifiée (MEFM) qui pour être approuvé par le législateur européen doit être justifié vis-à-vis du droit français et communautaire. Or dans le cadre du Blavet, cette justification n’a pas été étayé suffisamment.

L’artificialisation du Blavet en canal de navigation pour des bateaux avec un tirant d’eau de 1.60 m, est très coûteuse (comme indiqué) et a pour conséquence de créer des biefs qui sont des plans d’eau quasiment stagnante en été avec des impacts que la qualité de l’eau, le débit – évaporation-, la biodiversité, le transport sédimentaire et le développement des espèces exotiques aquatiques invasives. Le cours d’eau n’est pas dans une situation stable, et le dérèglement climatique aura un fort impact sur les rivières artificialisées peu résilientes.

Flavien Termet

Ce que défend le collectif, c’est une démarche citoyenne, celui d’ouvrir un débat démocratique sur le sujet.

Le collectif a deux objectifs :

En premier lieu, nous souhaitons poser le débat. Est-ce que l’avenir du Blavet passe par le développement de la navigation ou passe par un autre paradigme ?  Ce que l’on veut, c’est poser le débat sur la table car aujourd’hui on ne prend pas en compte la gestion différenciée des cours d’eaux en fonction de leurs caractéristiques propres. Or la raison de la décentralisation et du passage de la gestion à la région permettait d’être plus proche du terrain. L’intérêt de cette décentralisation, c’est de spécifier la gestion des cours d’eaux. Comment on gère le Blavet, on demande le débat contradictoire. Aujourd’hui, la politique actuelle donne l’impression qu’on est dans une forme de prérequis, et qu’on ne se pose pas la question de ce que doit être le Blavet dans 10, 20, 30 ans en fonction de l’évolution de la société.

Ensuite, ce collectif porte une voix pour le débarrage. Nous voulons avoir une vision pragmatique. On propose un changement de paradigme de pensée. On peut mettre en place une autre économie sur le Blavet en récréant l’ouverture des vannes, et cela induirait une meilleure valorisation écologique, économique et sociale que la situation actuelle.

Enfin, pour ouvrir le débat, il faut avoir le choix. Or 2 projets de centrales hydroélectriques sur le Blavet sont en cours. Des concessions de 40 ans sont demandées à la région et on demande donc un moratoire pour avoir le débat démocratique nécessaire face à ces décisions ayant des conséquences à long-terme. Si l’on doit amorcer un retour arrière pendant ces 40 ans, ce seront des millions d’euros qui seront nécessaires pour indemniser les projets lancés aujourd’hui.

Edouard Castaignet

Pour être ouvert au débat contradictoire et s’inscrire dans une démarche de gestion du bien commun qu’est le Blavet, le collectif doit pouvoir être le creuset d’un maximum de sensibilités : citoyens, entreprises, collectivités locales. D’une dizaine de représentants d’associations actuellement, nous allons proposer aux élus locaux et aux représentants de la société civiles de rejoindre le collectif dès cet été avec en ligne de mire, une réunion d’information publique autour du jeudi 9 septembre 2021.

Programme 2021-2022

=> Libre Blanc pour une gestion différenciée du Blavet

  • Point sur l’eau potable => Augmentation des produits de traitement / aucun éléments sur les produits de traitement pour la servir propre aux habitants
  • Point sur l’efficacité des centrales hydroélectriques
  • Point sur l’utilisation de l’argent public
  • Singularité du Blavet avec les poissons migrateurs

=> Mise en place d’actions de sensibilisation et d’informations

  • Réalisation d’un film faits par des jeunes et visé à être diffusé sur les réseaux sociaux
  • Création d’une équipe de veille juridique sur l’avancement des projets de centrales hydro-électriques
  • Mise en place d’un réseau de lanceurs d’alertes quant à l’état sanitaire du Blavet
  • Evénement sous la forme d’un Pèlerinage au bief d’Auquinian pour faire le point sur nos avancées

 

Réaction des représentants des listes

Véronique Meheust « Hissons haut la Bretagne », tête de liste Isabelle Le callenec

Vient des côtes d’Armor. Je connais la problématique car nous avons été confrontés à cela sur la Rance.

Il faut demander un moratoire sur les microcentrales auprès du préfet du Morbihan.

D’après les études, 2 aspects différents du cours d’eau : canalisé et non canalisé. On pourrait faire un essai sur le haut du Blavet avec restitution du cours d’eau d’origine. Il faut donc continuer sur les études.

On peut étudier l’ensemble du Blavet, notamment l’impact pour les communes rurales et la possibilité de développer une économie sur cette rivière et dans une économie globale. On pourrait solliciter un fonds européen pour un projet qui peut avoir un impact intéressant.

 

Brigitte Vadier Metra, Liste « Bretagne ma Vie », tête de liste Daniel Cueff

On ne peut que se réjouir d’avoir cet échange et ce débat démocratique. Sur les espaces comme une rivière sur le Blavet, il y aura toujours des conflits. Les propositions peuvent venir de la base. C’est vous qui êtes sur le terrain et qui peuvent faire remonter les éléments.

Sans être passéiste, il existait avant le pays touristique du Blavet avec ses composantes diverses et surtout ses habitants et cette cohérence a été en partie perdue. Importance d’avoir une vision d’ensemble sur le développement économique du cours d’eau. Visions multifacettes. Il faut mener le raisonnement au niveau de la vallée. Le fait de découper le Blavet en plusieurs territoires a fait perdre une partie de cette identité. Il faut essayer de retrouver cet esprit de collaboration, de bonnes pratiques. Je soutiens donc le projet

Pourquoi sur le Blavet et pas ailleurs ? Rien ne pourra évoluer sans l’implication de tous les acteurs locaux, développement économique et les politiques bien surs et les usagers.

Concernant le choix d’en faire une voie navigable, maintenant cette notion peut évoluer. Que cette intervention puisse faire évoluer à tous les niveaux est une bonne chose. Il faudrait également mener une étude globale d’ensemble, qu’il faut mener avec tous les acteurs.

Anne Guidevay-Marchand « Bretagne d’avenir » Claire Desmares-Poirrier

De Pontivy. Simple citoyenne pas élue. Elle se balade le long du Blavet et connait le Bief d’Auquinian. En premier lieu, question sur la dérogation du classement du Blavet en MEFM. Quand doit-elle être renouvelée, puisqu’il faut pouvoir justifier de la viabilité économique d’une activité ? Explications par Jean-Claude Le Clainche. Une troisième dérogation devra être sollicitée en 2022.

Je constate que la région s’est prononcée en faveur d’une stratégie régionale indifférenciée suivant les cours d’eau qui donne la primeur à la navigation, mais que celle-ci n’assume pas complètement sa position. En témoigne l’état de certaines écluses (on a évoqué des portes cassées, mais il y aussi des maçonneries étayées). Est-ce une question de coût ?  Il est dommage que Mme Le Gallo soit absente ce soir. Car pour continuer dans cette voie de la navigation, ça nécessite tout au moins de la cohérence et du chiffrage. Globalement je fais confiance aux institutions, et la DCE nous oblige.  On voit que c’est le bon moment entre l’enquête publique sur les micros-centrales, le classement MEFM  et les Régionales, pour ré-aborder la question.

Globalement je suis préoccupée par l’état des ressources et des écosystèmes.

Je salue votre démarche. Je considère que notre liste est allée dans le sens de vos interrogations. A travers votre collectif, on aura peut-être une possibilité de peser sur la politique de la région, quel que soit le futur président (ou présidente).

Je suis aussi préoccupée par la sécurité, et la prévention des risques de crues. Le débarrage est une réponse possible contre les inondations. C’est un argument que vous devez porter également.  A Pontivy si on ne débarre pas, on expose la population au danger, et on créé une situation gênante et des externalités négatives potentielles pour les commerces et les industries en zones inondables. Le coût peut être faramineux en cas d’inondation.

Votre préconisation de gestion différenciée par masse d’eau, en associant le plus largement possible les usagers, est intéressante. Mais comment votre projet peut-il s’articuler aux CLE de SAGE qui sont aussi sensées assurer cette concertation ?

Réponse de François le Sager. La clé du Sage est une concertation d’élus et de 2 ou 3 associations à laquelle sont associées des technostructures. Le sage Blavet a été écrit avec les données d’un moment qui ne sont plus celles d’aujourd’hui. On peut penser que mettre le dossier Blavet à plat pourrait être une opportunité dans la différenciation de gestion par la région.

Armelle Nicolas, « Nous la Bretagne », tête de liste Thierry Burlot

Je suis maire d’Inzinzac-Lochrist et Vice-Présidente de Lorient agglomération en charge de l’environnement.

Sur le devenir du Blavet à court-terme, je voudrais revenir d’abord sur les projets de projets hydro-électriques en cours. Dans le cadre du réchauffement climatique, on ne sait pas, à court-terme, comment elles pourraient fonctionner et quel sera leur impact sur l’environnement, la biodiversité, et sur les espaces protégés.

Xsea, dont Lorient Agglomération est le principal actionnaire, avait pour projet 3 installations de centrales hydro-électriques sur le Blavet. Dès le départ, j’ai émis un avis défavorable. Depuis le changement de gouvernance avec l’élection de Fabrice Loher à la tête de Lorient Agglomération, le dossier est encore en attente pour deux de ces centrales. A titre personnel, je suis fière que la centrale prévue sur la commune d’Inzinzac-Lochrist ait été abandonnée.

Ensuite, les sujets pour le Blavet de demain et notamment concernant la volonté du Collectif Blavet 2050 de mener une réflexion sur le débarrage. Il y a quelques années (en 2007 ?), des études ont montré qu’il aurait été souhaitable d’ouvrir les grandes vannes de Pontivy avec des avantages certains en termes de préservation de la biodiversité, de continuité écologique, de reconquête de la qualité de l’eau et enfin de solution pertinente face au réchauffement climatique…

Ce Sujet ne pourra pas aboutir qu’au travers des seules décisions politiques, d’où l’importance de mener un débat avec les citoyens, notamment au travers de la structure Sage Blavet, et en incluant une concertation avec les usagers et les riverains. Il faudra donc lancer une consultation citoyenne et cette orientation sur le devenir du Blavet devra se faire dans le cadre de cette démarche citoyenne et participative. Il y a trop d’enjeux pour prendre une décision aujourd’hui, alors que les années passent et que les mentalités évoluent, le politique ne ne peut pas les occulter. Enfin, il faudra également respecter les directives sur notre territoire.

Je ne m’engage pas ce soir sur tous les sujets abordés (i.e notamment le débarrage) mais je pense qu’ils ne peuvent pas être considérés sans une consultation citoyenne. Ce sujet-là est un vrai sujet qui doit être partagé avec les citoyens. Enfin, je peux vous assurer que je continuerai à m’opposer à l’implantation des centrales hydro-électriques sur le Blavet.

Anne Gallo, « La Bretagne avec Loïg », tête de liste Loïg CHesnais-Girard

Je suis Vice-Présidente de la région Bretagne au tourisme et aux voies navigables.

Je souhaiterais tout d’abord faire une présentation du contexte global pour élargir les choses et repréciser les éléments. En juin 2018, une étude de valorisation du Blavet a été menée par la région Bretagne. La Bretagne est depuis 2008 ? propriétaire du Canal du Blavet, et fait unique en France, c’est la région qui a souhaité récupérer cette compétence. Le canal, épine dorsale de la région Bretagne, a une importance clé dans le développement de la région, avec comme vous l’avez présenté dans ce collectif, un partage d’usage comprenant la navigation des bateaux, canoé, paddles, des activités terrestres comme la randonnée ou le cyclo-tourisme sur les chemins de halage mais aussi la pêche ou la chasse.

En ce qui concerne les positions du collectif Blavet 2050, notamment sur l’hydro-électrique et sur le débarrage.

Au niveau des centrales hydro-électriques, il faudrait demander à lancer une étude sur le potentiel hydro-électrique au niveau de Lorient Agglomération. J’ai demandé à la semrese ?  de faire une étude pour mesurer le potentiel hydro-électrique du Blavet afin d’évaluer l’intérêt d’installer de nouvelles centrales hydro-électriques. Dans ce cadre, Monsieur Loïc Chesnais-Girard a demandé de suspendre la première implantation de centrale hydro-électrique (laquelle ?).

Au niveau du débarrage, on maintiendra notre volonté de ne pas débarrer le Blavet. La région a un budget de 6 millions d’euros par an consacré aux voies navigables pour toute la Bretagne. Nous avons fait un appel à projet pour mettre en place une navigation propre et électrique. Nous avons des équipes de la région très volontaristes sur le niveau de la qualité de l’eau, et engagées dans la modification et l’amélioration des assainissements en favorisant la mise aux normes des installations actuelles.

Pour vous donner quelques chiffres, l’année dernière, à Pontivy, nous avons enregistrés 100 passages de bateaux et Pontivy à 1 loueur avec 2 bateaux. En plus de cela, la Sellor a proposé des remontées du Blavet plus la Chasse avec des conventions avec les chasseurs. Nous avons également voté la réalisation de contrats de canal avec les villes de Redon et Rennes afin que les territoires s’emparent de ces sujets. Nous mettons aussi en œuvre une valorisation de ce patrimoine, qui est un prisme/attrait important pour le tourisme durable.

Nous avons la volonté de discuter par rapport aux enjeux existants, conscients des problèmes écologiques comme les maladies ou la nécessité de réaliser des passes à poisson (coût unitaire de 45 000 euros) afin de favoriser la continuité écologique.  Notre intention est de faire du Blavet un facteur de développement économique.

Sur tous ces enjeux, je m’engage à participer à la réflexion initiée par votre collectif.